Les résidents de L’Île-des-Sœurs se battent pour leurs écoles depuis toujours. La première école primaire a été agrandie deux fois après deux épisodes de classes logées dans des roulottes. Une deuxième école, ouverte en 2015, est rapidement devenue trop petite. À peine trois ans plus tard, il fallait ouvrir de nouvelles classes dans un édifice à bureau.  

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La population des enfants du primaire a presque atteint 1 400 enfants en 2018 et s’est stabilisée depuis autour 1 200. Avec toutes les constructions de logements prévues dans le quartier cette situation est nécessairement temporaire. 

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Près de mille autres jeunes de 12 à 17 ans habitent L’Île-des-Sœurs, mais jamais un gouvernement n’a accepté d’y construire une école secondaire. Plus la population augmente, plus ces jeunes doivent parcourir de kilomètres pour trouver une école secondaire.  Pour les parents, ce manque de service implique des frais considérables, probablement les plus élevés au Québec ; pour les adolescents, ce sont des heures perdues dans la circulation et une vie sociale déstructurée. Chaque année de nombreuses familles quittent L’Île-des-Sœurs pour rapprocher leurs enfants d’une école secondaire. 

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En 2019, une troisième école a été promise par le nouveau ministre de l’Éducation, François Roberge. La construction devait débuter quelques mois plus tard et l’école allait bientôt accueillir des élèves du secondaire et de la fin du primaire. Il ne restait qu’à trouver un terrain. Cinq ans plus tard, on n’a toujours pas de terrain et le projet semble retombé dans les limbes.  

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Début 2023, les résidents de L’Île s'étaient remis à la tâche pour former la Coalition pour des écoles publiques à L’Île-des-Sœurs. À l’initiative de l’APRIDS, des parents, des citoyens, des groupes communautaires et des élus se sont mobilisés pour convaincre le ministère de l’Éducation et le Centre de services scolaire Marguerite-Bourgeoys du réel besoin d’une école secondaire et d’un plus grand nombre de places au primaire. 

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Une recherche étoffée a démontré que des familles quittaient le quartier ou renonçaient à s’y installer à cause de l’absence d’école secondaire. Désolant pour un quartier résidentiel si agréable à vivre et si près du centre-ville de Montréal.  

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Début 2024, on a brièvement cru que c’était gagné. Un terrain idéalement situé avait été trouvé sur le chemin du Golf ; le prix avait fait l’objet d’une entente entre les négociateurs du gouvernement et les propriétaires du terrain ; la transaction était imminente. Puis de nouveau, tout a été bloqué à Québec. Il y avait trop de besoins urgents ailleurs...  

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L’APRIDS considère toujours que cette école est essentielle pour que L’Île-des-Sœurs reste un quartier vivant et familial. Elle est déterminée à poursuivre le travail pour convaincre les autorités que les enfants de L’Île ont les mêmes droits que ceux du reste du Québec. 

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Pour en savoir plus  

Mémoire adressé au ministre de l’Éducation en mai 2023 
Lettre au ministre publiée dans Le Devoir en mai 2023 
Rapport de la consultation publique de  l’OCPM déposé en septembre 2013