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Faits saillants de la séance du conseil d'arrondissement du 30 septembre 2025

  • Photo du rédacteur: APRIDS
    APRIDS
  • 30 sept.
  • 3 min de lecture

Un concert d’éloges

Un conseil d’arrondissement de Verdun très atypique, transformé en un concert d’éloges et d’applaudissements pour le dernier tour de piste de la mairesse Marie-Andrée Mauger qui quitte ses fonctions après douze années de politique municipale.


Autant ses collègues les élus que les citoyens présents dans la salle ont louangé son acharnement au travail, sa connaissance approfondie des dossiers et sa passion pour Verdun. Même le candidat du parti d’opposition Ensemble Montréal, André Julien, un des citoyens les plus assidus aux séances du conseil depuis des années, y est allé de ses compliments et de ses remerciements.


La mairesse en a profité pour exprimer elle aussi ses nombreux remerciements à ses collègues, aux employés, aux groupes communautaires et aux citoyens de Verdun. Toutes ces manifestations ont donné lieu à plusieurs moments d’émotions et provoqué quelques larmes.


Du nouveau sur la densité

Une question de l’APRIDS sur le nouveau plan d’urbanisme et de mobilité adopté par la Ville de Montréal en juin a permis d’apprendre que le seuil minimal de logements à l’hectare pourrait être encore rehaussé dans la partie nord de L’Île-des-Sœurs aux abords de la station du REM. Ce seuil minimal passerait de 110 logements à l’hectare, tel qu’initialement prévu au PPU, à 165. La mairesse n’a pas été en mesure d’expliquer exactement où et quand s’appliqueraient ces nouveaux seuils. Elle a laissé entendre que les services de l’arrondissement devront d’abord voir quelles sont les obligations à respecter en matière de changements aux règlements de zonage. Une chose est certaine, les permis accordés récemment l’ont été en fonction des règles du plan d’urbanisme de 2020.


Le pumptrack


Adepte de pumptrack
Adepte de pumptrack

Un citoyen a demandé combien coûterait l’abandon du projet de piste à rouleaux si les prochains élus de Verdun décidaient de l’abandonner. La mairesse a répondu qu’environ un demi-million $ avait déjà été engagé dans ce projet et qu’une subvention annoncée de 700 000 $ serait également perdue. La perte pour l’arrondissement pourrait donc se chiffer selon elle à environ 1 200 000 $.

Une des porte-parole du comité opposé à l’implantation d’un pumptrack au parc Archambault s’est inquiétée pour sa part du fait que le projet puisse aller de l’avant malgré une demande de référendum sur un changement de zonage des terrains Archambault. On lui a répondu qu’il avait suffi de scinder les lots concernés par le projet de protection pour éviter de changer le zonage actuel du terrain du pumptrack, zonage qui prévoit un parc pouvant accueillir certains aménagements construits. La mairesse a expliqué que la procédure référendaire engagée par les citoyens pour empêcher un plan de protection de zone naturelle n’avait simplement pas été la plus appropriée pour atteindre leur but.


La Pointe-Nord


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La sixième et dernière tour d’habitation du projet Pointe-Nord des entreprises Proment a été approuvée et sa construction devrait commencer bientôt. Elle atteindra 78 mètres, comprenant 26 étages et 326 logements.


La mairesse a souligné que la corporation Proment et la famille Gewurz offrent gratuitement à l’arrondissement une servitude d’utilité publique dans une zone d’environ 300 mètres carrés. Ce geste permettra d’éviter le détournement de la piste multifonctionnelle qui aurait autrement été obligatoire pour protéger un grand arbre mature.


En bref

  • Les règlements permettant l’ouverture d’une succursale de la SQDC rue Wellington et la transformation du presbytère Notre-Dame-des-Sept-Douleurs en espace communautaire et hôtelier ont été définitivement adoptés.

  • Les rues de jeu libre qu’on a vues se multiplier ces dernières années dans tous les quartiers de Verdun seront réévaluées avant l’été prochain. Il semble qu’elles sont moins utilisées que prévu pour le jeu.

  • De nouvelles analyses d’eau sont prévues aux lac Lacoursière et des Battures cet automne. Au lac Lacoursière elles permettront entre autres de vérifier l’effet des récents travaux sur la qualité de l’eau.


 
 
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