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Faits saillants du conseil d'arrondissement du 3 septembre 2024

 Déroute complète dans l’arbitrage avec le Golf de L’Île-des-Sœurs 

  

L’arrondissement devra payer des dommages de 318 770,49 $ à l’opérateur du golf à titre de dommages à la réputation infligés par l’ancien maire Jean-François Parenteau. De plus, l’arbitre a stipulé qu’un arrérage de 209 587,07 $ que l’arrondissement avait facturé au Golf Exécutif de Montréal pendant la période d’arbitrage sera effacé.   


Entamé par le contentieux de la Ville en 2019, ce long arbitrage avait d’abord pour objectif de faire baisser les tarifs du golf qui sont ceux d’un terrain très coûteux. L’arbitre n’a pas retenu cette demande et la mairesse a ainsi commenté : « Plusieurs golfeurs ne trouveront pas que leurs souhaits seront exaucés par l’arbitre. » 

  

Même si la décision de l’arbitre est connue des deux parties depuis le 24 juillet, les détails ne sont pas clairs. Mme Mauger s’est prudemment contentée de dire que l’arbitre maintient l’entente contractuelle et que le propriétaire a l’obligation d’exploiter un golf public. Toutefois, cette notion de golf public ne semble pas avoir été définie par l’arbitre et risque de demeurer floue.   

  

Autre revers pour l’administration municipale qui soutenait que le gestionnaire du golf ne respectait pas son engagement contractuel d’exploiter une installation écologique. La décision de l’arbitre donne encore raison au propriétaire du golf sur ce point. 

  

La mairesse a dit souhaiter que l’arrondissement instaure désormais une relation basée sur « l’esprit de collaboration » avec le gestionnaire Pierre Émond qui a déjà déclaré avoir investi 31 M $ dans l’amélioration du golf et de ses installations.  

  

La décision de l’arbitre est exécutoire et sans appel. Le bail emphytéotique se terminera en 2047, mais sera renouvelable pour dix ans, trois fois, sur simple demande du propriétaire. Le bail pourrait théoriquement s'étirer jusqu'en 2077. 

  

L’arrondissement qui n’avait pas prévu dans son budget cette facture plutôt salée de l’arbitre devra puiser dans ses surplus pour la régler. 

 

L’environnement 

 

Deux sujets controversés à L’Île-des-Sœurs ont fait l’objet de plusieurs interventions fort critiques au conseil d’arrondissement : l’abattage des frênes dans le boisé St-Paul et l’aménagement d’une piste à rouleaux (pumptrack) au parc Archambault. 




Principales critiques de l’abattage : un intervenant craint que ce soient des arbres sains qui soient coupés parce qu’il ne croit pas qu’il y ait mille frênes malades à cause de l’agrile; le grand nombre d’arbres coupés fera des clairières laides; certains experts sont contre l’abattage; des militants ne croient pas à l’efficacité de la régénération de la forêt après la coupe proposée; à propos de l’abattage à la périphérie proche des terrains privés une opposante suggère que les résidents déménagent s’ils ne veulent pas assumer le risque sécuritaire. 

  

Principaux arguments de la mairesse : ce n’est pas avec enthousiasme que l’arrondissement effectue cette opération, la bataille contre l’agrile est perdue et « c’est dur à avaler »; c’est maintenant une question de danger et de responsabilité civile ; il faut couper les arbres de 15 cm de diamètre et plus sur une bande de 25 mètres chaque côté des sentiers et aux limites du bois voisines des zones habitées ; toutes les normes sévères du ministère de l’Environnement seront respectées et la coupe hivernale sera suivie de près par un groupe de surveillance; la seule alternative à la coupe est la fermeture du parc pour des raisons de sécurité. 

  

Une assemblée d’information 

La mairesse a promis la tenue d’une rencontre d’information sur la forêt plus tard à l’automne. 

  

Établir le « pumptrack » ailleurs ? 


C’est ce que suggèrent les opposants qui trouvent que le terrain prévu au parc Archambault est situé trop près du boisé St-Paul et qu’il possède une faune vulnérable qui ne résisterait pas à une relocalisation. C’est un terrain en friche qu’il faut laisser ainsi.  



La piste à rouleaux sera asphaltée, ce que des citoyens dénoncent comme la création d’un nouvel îlot de chaleur, une contradiction flagrante avec le Programme environnemental de Montréal. Mme Mauger réplique que le parcours sera bordé d’arbres pour ombrager suffisamment la piste qui ne couvrira pas la totalité du terrain actuel. 

  

La mairesse explique que le terrain en question sera décontaminé. De plus, elle rappelle que le site avait déjà été considéré comme emplacement pour aménager un centre sportif ou une école et même un stationnement qui auraient été d’importants îlots de chaleur.  

  

Des opposants craignent qu’il y ait « un achalandage insoutenable, un désastre ». D’autres signalent que le terrain envisagé est un site archéologique pouvant contenir « des vestiges de grande valeur », ce que à quoi la mairesse répond que toutes les mesures de protection archéologique seront appliquées.  

  

Aucun des opposants entendus à la séance du Conseil n’a proposé de solution de rechange pour y aménager la piste à rouleaux dont le contrat de conception est en cours de réalisation.  


OÙ EN EST RENDU LE PROJET DE PASSERELLE ?


Verdun travaille activement à ce que le projet d’une passerelle soit inclus dans le plan d’investissement de la Ville Centre. C’est ce qu’a répondu la mairesse à une question de l’APRIDS sur l’évolution du dossier.


L’achat par la Ville au printemps dernier d’un terrain situé sur le chemin du Golf est un premier pas vers un grand projet pour le secteur du futur pont pour lpiétons et cyclistes qui reliera un jour L'Île-des-Soeurs et Verdun. Ce projet est aussi en conjonction avec le futur centre aquatique. La mairesse a dit être en train de travailler au financement de ce vaste projet et espérer pouvoir offrir une présentation du projet fin 2024 ou début 2025.


ITINÉRANCE ET LOGEMENTS


Sur le boulevard Lasalle à Verdun, le long du fleuve, il y a souvent des itinérants bruyants qui laissent des seringues derrière eux. La police pratique la tolérance, mais procède à des expulsions occasionnelles après avoir tenté de mettre en place d’autres solutions.


La mairesse explique que l’arrondissement n’a peu de pouvoirs et de ressources financières pour la construction d’habitations pouvant loger cette clientèle. En cette matière, elle déplore avec une citoyenne l’inaction du gouvernement provincial, ces dernières décennies.


EN BREF…


Afin de régulariser la vitesse de la circulation, l’arrondissement met en place de nombreuses saillies et elle s’est procuré une cinquantaine d’afficheurs de vitesse. Le conseiller Enrique Machado s’est promené avec les policiers afin de mieux comprendre leur travail, il a remarqué que plusieurs interventions impliquaient des problèmes de santé mentale. Comme dans d’autres arrondissements, une équipe de travailleurs sociaux entrera en service prochainement. À compter du 26 septembre c’est l’opération « Un arbre pour mon quartier », les citoyens peuvent se procurer un arbre prêt à planter au coût modique d’environ 25$ https://unarbrepourmonquartier.org/


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