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La 3e école à L'Île-des-Sœurs : il est plus que temps d'agir

Dernière mise à jour : 2 nov. 2022


L’Association des propriétaires et résidents de L’Île-des-Sœurs lance un appel aux pouvoirs publics pour qu’ils livrent sans plus tarder une troisième école élémentaire promise depuis trop longtemps et assurent un cours secondaire complet.

Pour le moment, seul le premier cycle du secondaire a été approuvé (1e et 2e années), mais les nombreux jeunes de l’Île ont besoin de pouvoir terminer leur secondaire sans devoir traverser la ville chaque jour.

Le dernier recensement de 2021 montre que le nombre de jeunes de 10 à 19 ans a augmenté de 20 % à L’Île-des-Sœurs. On a dénombré 1975 jeunes dans cette tranche d’âge, soit 335 de puis qu’en 2016. On peut supposer qu’avec tous les projets de construction de logements prévus, la croissance démographique du quartier n’est pas près de s’arrêter.

« Comme dans toute autre localité de 22 000 habitants, les enfants de l’Île-des-Sœurs devraient pouvoir recevoir à proximité une instruction complète. J’invite les parents à se mobiliser pour faire avancer les choses » estime le président de l’APRIDS, Daniel Manseau.

Lors de la dernière année scolaire (2021-2022), environ 1300 enfants fréquentaient les écoles primaires de l’Île et à peine plus de 200 jeunes avaient accès à une école secondaire située à distance raisonnable à Verdun, soit l’école Monseigneur-Richard. Tous les autres adolescents de l’Île devaient parcourir des kilomètres dans la circulation montréalaise, soit pour se rendre à une école publique d’un autre arrondissement, principalement Outremont pour une centaine d’entre eux, ou encore dans une école privée tout aussi éloignée, certains se déplaçant même jusqu’à Longueuil.

Le cas des écoles primaires est tout aussi désolant. Plus d’une vingtaine de classes sont aménagées temporairement dans une tour à bureaux collée sur l’autoroute dans un secteur où la construction est appelée à s’intensifier.

« Il n’est pas normal que des locaux temporaires servent d’école élémentaire juste à côté d’une autoroute, estime Daniel Manseau. Il n’est pas normal non plus que les étudiants du secondaire doivent effectuer d’aussi longs trajets en autobus afin de poursuivre leurs études secondaires à Montréal. Comment justifier de surcroît que des parents qui, contrairement aux idées reçues n’en ont pas toujours les moyens, soient forcés d’envoyer leurs enfants à l’école privée ? »

Au printemps 2019, le ministre de l’Éducation s’était engagé à régler le problème des écoles de L’Île-des-Sœurs en quelques mois. Le projet a été intégré dans la loi concernant l’accélération de certains projets d'infrastructures, adoptée en décembre 2020,

Le premier ministre du Québec a indiqué en juillet dernier* que le coût élevé des terrains à l’Île nécessitait la contribution financière de la Ville de Montréal. Deux mois plus tard, la mairesse de Verdun n’a entendu parler d’aucun pourparlers. Autrement dit, plus de trois ans après les promesses du ministre de l’Éducation, rien n’a bougé et aucun terrain n’est encore en voie d’être acheté.

Pour l’APRIDS, ce ping pong politique entre les niveaux de gouvernement ne devrait pas retarder un projet pressant et déjà décalé par rapport aux besoins réels. L’APRIDS questionnera les candidats à l’élection dans Verdun quant à leurs intentions sur ces projets d’écoles.

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Pour information : Alain Charbonneau Téléphone : 438 530-5398

L’Île-des-Sœurs, le 8 septembre 2022

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